Le 11 novembre, je vais à la fête de Saint-Martin avec mes amis et ma famille. Saint-Martin est une fête qui est célébrée chaque année dans la région où j’habite.

Saint-Martin est un soldat connu pour avoir donné la moitié de son manteau à un pauvre mendiant. Il a choisi de continuer à vivre comme un chrétien. L’interprétation donnée à cette fête diffère d’une région à l’autre. Parce que le 11 novembre est aussi l’armistice de la Première Guerre mondiale, on a tenté de donner à la célébration un sens chrétien. La fête de la Saint-Martin n’est pas seulement célébrée dans ma région, mais aussi dans d’autres régions en Belgique, aux Pays-Bas, dans le nord de la France, au Portugal et en Hongrie.

L’origine historique de la fête de la Saint-Martin est très intéressante. La première mention de la fête vient de l’évêque Perpetuus de Tours en 461 à 490. En 581après JC, elle fut reprise par les autres églises franques lors du Synode de Mâcon. Il y a beaucoup de spéculations sur l’origine de la célébration. On suppose souvent que la fête rappelle une fête d’hiver germanique, mais une origine purement ecclésiastique est également possible. Ce qui est clair, c’est que l’évolution vers une fête populaire générale célébrée par toutes les confessions est assez récente.

Dans ma région, on fête la Saint-Martin comme suit. À 19 heures, mes amis, ma famille et d’autres personnes de ma région se réunissent sur une place centrale à Retie. Chacun reçoit une torche, qui est allumée avec du feu. Ensuite, une promenade avec un très grand groupe commence à un certain endroit un peu plus haut. Arrivés à cet endroit, nous jetons notre torche allumée sur un gros tas de bois. Cela crée une sorte de grand feu de camp. Ensuite, vous pouvez boire un verre et manger un petit pain aux groseilles ou une gaufre. Souvent, la fanfare joue une chanson avec nous aussi.

Auteur : Zjef, 15, Retie, NL, 2021