La Brabançonne est l’hymne national de la Belgique. L’hymne existe en trois langues: le français, le néerlandais et l’allemand. À l’origine il existait seulement la Marseillaise et la Parisienne. C’est pour cela qu’un Bruxellois, François Van Campenhout, a inventé un nouvel hymne. Il a intitulé cet hymne ‘la Bruxelloise’, plus tard la Brabançonne. 

Les paroles actuelles de la Brabançonne ne datent pas de la révolution belge mais de 1860 et ne sont pas écrites par Jenneval mais par Charles Rogier. Les Belges se séparent des Néerlandais, en voulant leur propre identité. Ainsi, ils ont créé un nouvel hymne national.  

Jenneval est  un acteur et poète français. Il composa les paroles de l’hymne. Il s’inspira des idéaux révolutionnaires qui circulaient à cette époque : l’unité nationale, la liberté et l’indépendance. Jenneval était en fait un membre actif du mouvement révolutionnaire, et il choisit de mettre ses idéaux en musique. 

Les paroles originales étaient en français et faisaient références directes à la Révolution belge. Elles étaient également un hommage au courage du peuple belge et à son désir d’unité face à l’occupant néerlandais. 

La musique de l’hymne fut composée par François Van Campenhout, un chanteur et musicien bruxellois. Van Campenhout était un artiste très respecté de l’époque, et sa composition accompagne parfaitement l’énergie et le message des paroles de Jenneval. 

La Brabançonne, qui est aujourd’hui l’hymne national de la Belgique, est le produit d’une époque révolutionnaire marquée par des idéaux de liberté, d’unité et d’indépendance. Il est un symbole puissant de l’identité belge et de son héritage révolutionnaire. 

Photo : Wikimedia Commons, “La brabanconne”, (https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_brabanconne.jpg)